Toujours dans HABANA VIEJA, voila la réussite de la restauration entreprise dans les vieux quartiers. Les bâtiments insalubres de la PLAZA VIEJA tombaient en ruines. Elle est, aujourd’hui, magnifique et agrémentée de rires d’enfants sortant de 2 écoles.
PLAZA DE LA CATHEDRAL
De style baroque, elle s’intègre dans un ensemble architectural harmonieux. Elle est connu sous le nom de son saint patron SAN CRISTOBAL.
A droite le centre d’art contemporain
A gauche le restaurant « le PARIS » et son orchestre qui vous permet de venir chanter avec eux « CHANCHAN » de COMPAY SEGUNDO fondateur du célèbre BUENA VISTA SOCIAL CLUB.
« De alto cedro voy para Marcané, Llego a Cueto voy para Mayari »
En face de la cathédrale se trouve le palais de CASA BAYONA
Un rappel des personnages importants de l’histoire de ce pays.
JOSE MARTI (1853-1895)
L’homme le plus important de l’histoire de CUBA. La preuve en est sur la plaza de la revolucion, l’imposant mémorial qui lui est dédié. L’aéroport, le stade porte son nom et dans tous les petits villages que j’ai traversé, il y a une place un mémorial qui rappelle son oeuvre. Une place à PARIS porte son nom et un buste dans la rue LOUIS BLANC à MONTPELLIER.
C’était un homme politique, philosophe, penseur, journaliste, poète et fondateur du Parti Révolutionaire Cubain. Aux yeux des cubains, c’est le plus grand martyr de la lutte pour l’indépendance. FIDEL CASTRO s’est réclamé officiellement de sa pensée.
FIDEL CASTRO (1926-2016)
Principal dirigeant de la révolution cubaine. Après plusieurs tentatives d’insurrections et de nombreux exils, il débarque à CUBA en 1956 avec son frère RAUL, avec quelques fidèles et GUEVARA. Ils étaient 16, cachés dans la SIERRA MAESTRA et ils commencent à gagner le soutien populaire. Il y a même des désertions au sein de l’armée du dictateur BATISTA. A la fin 1958 ils prennent SANTIAGO ET SANTA CLARA.
FIDEL est toujours en première ligne, ses amis font une lettre officielle pour qu’il reste en retrait. LA HAVANE tombe le 8 janvier 1959. FIDEL devient premier ministre.
Les ETATS UNIS voient d’un mauvais oeil les réformes nationalistes. Ils installent l’embargo (encore en vigueur aujourd’hui malgré les allègements d’ OBAMA). La CIA a soutenu 638 projets d’assassinats
CASTRO conduira les nationalisations de l’industrie des banques, et la réforme agraire tant attendu par les paysans. Le soutien populaire est énorme.
ERNESTO « CHE » GUEVARA (1928-1967)
Argentin, Ernesto entreprend des études de médecine à BUENOS AIRES. En 1951 avec son meilleur ami ils partent, en moto, sur les routes d’Amérique du Sud.
Les conditions de vie des mineurs chiliens, le contact des lépreux au PEROU, puis en COLOMBIE et au VENEZUELA, partout il côtoiera la misère, les inégalités sociales. Tout cela, couplées à ses lectures marxistes, il en conclura que la seule issue est la révolution armée. Il milite pour une Amérique du Sud unie, sans frontière, et de culture métisse.
Après son diplôme de médecine, il repart sur les routes. En 55 il rencontre RAUL et en 56 il débarque avec FIDEL à CUBA
Fin 58, A SANTA CLARA, il fait dérailler un train avec 408 militaires à son bord, en conduisant un bulldozer. Ce fait d’arme est une victoire décisive qui entraîne la chute de BATISTA.
Il est nommé procureur suprême, et à la manière de ROBESPIERRE, il décide de 550 exécutions de policiers, de politiques et d’influents du précédent régime. Il devient ministre de l’industrie en 1961.
Il se détache du modèle soviétique, et il part au CONGO forger la rébellion. C’est un échec. Il réside un certain temps en TCHECOSLOVAQUIE et rentre à CUBA. En 66, avec l’accord de FIDEL il tente de créer une armée de guerilla en BOLIVIE. C’est là qu’il sera exécuté le 9 octobre 1967. GUEVARA a eu 3 femmes et 6 enfants.
Blog de voyage de Thierry Lenient 