Deuxième région ou fédération que je visite après 16 h de bateau.
TERRE NEUVE c’est un peu comme le CAP NORD l’année dernière, des endroits ancrés dans ma tête, où il faut que j aille. Je me souviens dans mon enfance, des histoires de terre neuvas, comme des pêcheurs d’Islande de P. LOTI, la dureté du travail de ces hommes. Aujourd’hui on ne pêche plus. Après la forte diminution des bancs, le gouvernement canadien impose un moratoire en 1992. En 2003 la population des morues n’avait pas augmenté. La décision fut prise d’arrêter totalement la pêche.
L’île était sinistrée avant que l’on trouve du pétrole à 350 kms des cotes et que l’on construise 3 immenses plateformes résistantes aux icebergs. De plus l’industrie minière a proliféré depuis que l’on a trouvé du nickel. TERRE NEUVE vit grâce à ces 2 ressources.
Je suis parti cap au nord, avec un petit détour pour PLACENTIA, fondé par les français avant d en être dépossédé par les anglais et le traité d’UTRECHT. Les français s’établirent à LOUISBOURG, déjà visité.
Sur la N1, la TRANCANADIENNE, les paysages s’enchaînent. J’aurai pu faire une centaine de photos.
Jusqu’au parc TERRA NOVA, 400 km2, qui englobe le NEWMAN SOUND, qui est un fjord.
Une curiosité, le squelette d’un dauphin à nez blanc.
Petite rando sur les hauteurs pour essayer de voir des orignaux et des pyrargues, une espèce d’aigle. Mais à 3 heures de l’aprem sous 27 degrés c’était pas possible.
Et j arrive au BONAVISTA CAPE où JEAN CABOT « aurait débarqué », constesté par de nombreux historiens. En attendant la statue est là, pas très loin du phare.
LE CAPE BONAVISTA
Après l’effort une petite soupe de boeuf très épicée et une assiette de langues de morues avec une purée à l’ail, avant le coucher de soleil sur le port de BONAVISTA.